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Par Chronique. le 12 Avril 2011 à 07:08
Je suis Printemps du bout de mes pétales
Tout juste à l'orée de ma saison vernale
j'arbore avec candeur ma robe nuptiale
rayonnant d'un blanc immaculé virginal
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Par Chronique. le 1 Mars 2011 à 17:04
Oui elle se croit investi d'une mission
Mettre son nez partout sans invitation
Faire ingérence dans toutes relations
S'immiscer dans conflits sans raisonAime se nourrir de ces ragots à foison
Prend fait et cause pour lustrer blason
Lance sa vindicte sur des accusations
Peu lui importe d'en faire vérifications
S'offusque de toutes argumentations
Prenant cela comme pure agression
Inutile que vous puissiez avoir raison
Son but c'est d'être en représentationQuand rien n'y fait de ses injonctions
Ronge son frein de cet odieux affront
Pleurant à qui veut lui prêter attention
Le récit fallacieux d'une triste trahisonNe doute jamais de ses interventions
Dotée d'un ego toujours en expansion
Se prend avec vanité pour pygmalion
Pauvre d'elle que vivre dans l'illusionPuis arriva cette énième intrusion
Devant formuler très vite ses raisons
Sous peine de représailles en action
Elle dredouilla de pâles explications
Elle joua l'indifférence en dérivation
Croyant se jouer de notre perception
Railler autrui lui procura délectation
Mais s'en défendit dans déclarationDes menaces! Non jamais de rédition
Mais fit volte face devant injonction
Péteuse la Diva modula intonations
Trop peur d'un procès en diffamationParfois la vie se venge à l'occasion
A force de trop vouloir faire irruption
Dans conflit étranger à sa condition
On finit par recevoir une belle leçon
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Par Chronique. le 30 Décembre 2010 à 07:04
A nouveau la neige est tombée
Sur ces trottoirs que j’ai empruntés
De ces traces, je scrute les formes
Imaginant des vies hors norme
Certains ont laissé des empreintes
Profondes telle une étreinte
Marquant leur appartenance
A la terre de leur enfance
D’autres plus légères à peine marquées,
Qu’un coup de vent finira par effacer
Ne sont que de passage
Déjà en partance vers d’autres paysages
Et ces petits pas, ces pas d’enfants
Zigzaguant sur ce nuage tout blanc
qui scintille devant leurs yeux
C’est magique et ça rend heureux
J’imprime mes traces sur les leurs
Non pas les supplanter que je veuille
Seulement savoir si mon coeur
j'ai conservé loin des profondeurs
Que dire de ces gens pressésQui ont de petites enjambées
Piétinant cette neige éthérée
De peur de glisser ou de tomber
De peur de ne pas pouvoir se relever
De peur de se laisser sombrer
Qu’une vie a trop usé
Qu’une vie a trop fragilisé
Il y a ceux qui ont martelé
La semelle de leurs souliers
Pour bien marquer leur route
Pour se rassurer d’un doute
Et puis celles de ces âmes
Que des passages répétés
Ont fini par gommer
Laissant place au macadam
Sur ces trottoirs enneigés
Il y a comme un goût amer
Identiques à nos vies passées
Nos empreintes sont éphémères.
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Par Chronique. le 23 Décembre 2010 à 07:04
Ma ville aujourd’hui s’est poudrée le nez
Telle une femme qui se maquille
Pour assister à une soirée
Elle s’est parée d’un masque
D’une robe sucre de glace
Prête à toutes les frasques
J’ai serpenté ses rues
Tels des rubans de tissus
Qui enroulent sa taille menue
Ses trottoirs sont encore blancs
Elle les protège de ses gants
Immaculés et scintillants.
J’entend frôler sous mes pas
Ses dessous chics en taffetas
Au contact de ses bas
Elle court en toute hâte
Vers la salle du grand bal
D’où résonnent ses petits pas
Dépêche-toi petite cendrillon
Profite et amuse-toi
Car j’entends déjà le carillon
De ceux qui nettoient
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Par Chronique. le 5 Décembre 2010 à 07:04
Je me souviens
Quand volontiers vous vous adossiez
Tout contre moi pour déposer
Sur mes lattes de bois
Un fardeau trop lourd à porterQu’à la belle saison
Bon nombre d’amoureux, jeunes ou vieux
Prenaient possession de mon alcôve
Pour chuchoter des mots que seul le cœur
Est en droit d’entendre.
Qu’à heure tardive
Vous veniez faire une pause hâtive
Pour vous vider l’esprit
En écoutant ces notes sans bruit
Que l’on nomme silence.
Mais saviez-vous
qu’en mémoire j’ai gardé
l’objet de nos rendez-vous
Que vos pleurs, vos joies, vos espoirs
Dans mon esprit se sont imprégnés
N’oubliez pas
Qu'en apparence inanimémon corps fut parfois scarifié
sans qu’il m’eut été donné de vous dire
combien ces lames me faisaient souffrir
Aujourd’hui je me sens un peu seul
Noyé sous cette poussière d’hiver
Mais en paix je suis de me reposer
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