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Par Chronique. le 8 Février 2010 à 18:32
Permettez-moi
Que je me blottisse
Dans vos bras.. Ami
Pas que je sois triste
Non seulement un peu lasse
Que personne ne m’enlace
Que je me ménage
Une zone d’ancrage
Que sur votre épaule
Je puisse faire une halte
Que je me veux sans hâte
Que je ferme les yeux
Pour y faire un vœu
Que je vous octroie d’entendre
Celui d’être un peu tendre
Puissiez-vous me comprendre
Qu’enfin je m’endorme
Sans aucune autre forme
A l’ombre de vos remparts
Là où vous cultivez
Vos plus belles pensées
Que dans mes rêves
Se brise cette trêve
Qu’enfin vous me déclariez
Cet amour éprouvé
Que vous n’osez exprimer
Permettez-moi
Qu’à mon réveil
Je puisse vous embrasser
En toute sérénité
Pour vous montrer
Combien je vous aime.
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Par Chronique. le 16 Janvier 2010 à 18:00
Je me souviens
Quand volontiers vous vous adossiez
Tout contre moi pour déposer
Sur mes lattes de bois
Un fardeau trop lourd à porter
Qu’à la belle saison
Bon nombre d’amoureux, jeunes ou vieux
Prenaient possession de mon alcôve
Pour chuchoter des mots que seul le cœur
Est en droit d’entendre.
Qu’à heure tardive
Vous veniez faire une pause hâtive
Pour vous vider l’esprit
En écoutant ces notes sans bruit
Que l’on nomme silence.
Mais saviez-vous
qu’en mémoire j’ai gardé
l’objet de nos rendez-vous
Que vos pleurs, vos joies, vos espoirs
Dans mon esprit se sont imprégnés
N’oubliez pas
Qu'en apparence inanimémon corps fut parfois scarifié
sans qu’il m’eut été donné de vous dire
combien ces lames me faisaient souffrir
Aujourd’hui je me sens un peu seul
Noyé sous cette poussière d’hiver
Mais en paix je suis de me reposer
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Par Chronique. le 13 Janvier 2010 à 23:10
Mère Nature s’est poudrée
L’espace d’une journée
D’un voile de glace
Sculptant avec grâce
Un visage hivernal
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Par Chronique. le 10 Janvier 2010 à 20:05
A nouveau la neige est tombée
Sur ces trottoirs que j’ai empruntés
De ces traces, je scrute les formes
Imaginant des vies hors norme
Certains ont laissé des empreintes
Profondes telle une étreinte
Marquant leur appartenance
A la terre de leur enfance
D’autres plus légères à peine marquées,
Qu’un coup de vent finira par effacer
Ne sont que de passage
Déjà en partance vers d’autres paysages
Et ces petits pas, ces pas d’enfants
Zigzaguant sur ce nuage tout blanc
qui scintille devant leurs yeux
C’est magique et ça rend heureux
J’imprime mes traces sur les leurs
Non pas les supplanter que je veuille
Seulement savoir si mon coeur
j'ai conservé loin des profondeurs
Que dire de ces gens pressésQui ont de petites enjambées
Piétinant cette neige éthérée
De peur de glisser ou de tomber
De peur de ne pas pouvoir se relever
De peur de se laisser sombrer
Qu’une vie a trop usé
Qu’une vie a trop fragilisé
Il y a ceux qui ont martelé
La semelle de leurs souliers
Pour bien marquer leur route
Pour se rassurer d’un doute
Et puis celles de ces âmes
Que des passages répétés
Ont fini par gommer
Laissant place au macadam
Sur ces trottoirs enneigés
Il y a comme un goût amer
Identiques à nos vies passées
Nos empreintes sont éphémères.
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