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    Cirrus le Grand, de ses collines contemple

    la ville endormie et ses temples

    Quant à lui, Stratus et ses légions

    attendent le signal pour l’invasion

    Cela fait des mois qu’ils marchent

    à pas cadencés vers cette arche

    Des milliers de centurions bien nourris

    et qui ont bu jusqu’à la lie

    s’apprêtent à faire mouvement

    quand venue sera le moment

    Jupiter,  Dieu qu'ils vénèrent

    daigne enfin répondre à leurs prières

    En fustigeant l’assaut à coup d’éclairs.

    Timidement les lances s’abattent sur la ville

    tambourinent sur les volets, martèlent les vitres

    ruissellent sur les façades, engorgent les rues

    puis se déversent dans un flot continu

    entrainant avec eux dans les rigoles

    toutes ces choses impures qui souillent le sol.

    Un court instant tout semble se figer

    Mais ce n’est qu’une illusion non partagée

    A nouveau les légions Nimbos déferlent

    Comme pour s’assurer qu’aucune souillure n’a été oubliée

    elles fouettent , cinglent , flagèlent, giflent  à nouveau

    elles n’épargnent personne, ni la terre, ni les hommes.

    De toute part la ville est asservie, assiégiée

    Pas une maison, pas une ruelle n’a été ignorée.

    Mais il n’y a ni vainqueur ni vaincu.

    L’armée se retire sans bruit comme repue

    satisfaite de son festin car telle est son destin

    J’entends les dernieres gouttes tombées ça et là

    Comme pour me rappeler qu’ici bas

    Nous sommes comparables à un fétu de paille

    Devant la déferlante qui ripaille.

     


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    cohdranknsnstjun29yr09pic1 

     

    Quand tu quitteras ce monde,

    Moi, je contemplerai les générations futures

    Car ce que tu as tant espéré, il me l’a été accordé.

    Je foulerai le sol  poussiéreux rempli des négations

    de tous ceux qui n’ont pas cru à l'Eternité.

    J’aurai encore ce visage dans mille ans,

    seule parmi tous ces peuples qui croiseront ma route 

    N’aie crainte, je garderai un œil sur notre lignée.

    Aucun ne saura mais tous s’accorderont à dire

    que j’ai un air de ressemblance avec tante Untel ou grand-mère

    Je vivrais mille choses………………

    Je verrai des nations se construire et d’autres disparaître

    Je verrai des peuples se haïrent qui finiront par s’unir

    Je visiterai de nouveaux mondes, de nouvelles races

    J’apprendrai de nouveaux langages,

    J’aborderai de nouveaux concepts, de nouvelles dimensions

    Je n’aurai de cesse d’apprendre, d’élever ma conscience

    Car telle est ma destinée

     

    Un jour peut-être je croiserai à nouveau ta route

    Car pour toi comme pour les autres

    La grande roue te ramènera dans une autre ère avec une autre épreuve

    Alors je m’avancerai vers toi en toute humilité

    Pour te raconter l’histoire de nos ancêtres, ..............Ton histoire. 

    Nous nous regarderons et nous saurons

    Que nous deux, il y a très longtemps, nous ne faisions qu’un.

    Ainsi le fil que j’aurai tissé durant ces générations reviendra à son point

    d’origine……….Toi.


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    PERMETTEZ MOI 

    Permettez-moi

    Que je me blottisse

    Dans vos bras.. Ami

    Pas que je sois triste

    Non seulement un peu lasse

    Que personne ne m’enlace

     

    Que je me ménage

    Une zone d’ancrage

    Que sur votre épaule

    Je puisse faire une halte

    Que je me veux sans hâte

     

    Que je ferme les yeux

    Pour y faire un vœu

    Que je vous octroie d’entendre

    Celui d’être un peu tendre

    Puissiez-vous me comprendre

     

    Qu’enfin je m’endorme

    Sans aucune autre forme

    A l’ombre de vos remparts

    Là où vous cultivez

    Vos plus belles pensées

     

    Que dans mes rêves

    Se brise cette trêve

    Qu’enfin vous me déclariez

    Cet amour éprouvé

    Que vous n’osez exprimer

     

    Permettez-moi

    Qu’à mon réveil

    Je puisse vous embrasser

    En toute sérénité

    Pour vous montrer

    Combien je vous aime.


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  • POUR TOI 1

    Pour toi

    Je me ferai bouclier

    Pour te protéger des méchancetés que certains

    Aiment parfois te bombarder avec un plaisir mesquin

     

    Je me ferai pensée légère

    Pour que ton esprit se libère de ce chagrin

    Que te cause cet ami qui n’en est déjà plus un

     

    Je me ferai ombre

    Pour que tes yeux ne se plissent plus

    Devant ce soleil dont l’éclat n’en finit plus

     

    Je me ferai lumière

    Pour éclairer chacun de tes pas

    Dans ces allées obscures qui mènent parfois au trépas

     

    Je me ferai saison

    Pour tapisser ton horizon au gré de tes envies

    De ces paysages tantôt vides tantôt remplis

     

    Je me ferai Maitre du temps

    Pour que nos nuits soit sans lendemain

    Dans un corps à corps où l’amour serait sans fin

     

    Je me ferai Morphée

    Pour que tu retrouves la paix du sommeil

    Que tes insomnies prolongent jusqu’au réveil

     

    Je me ferai prophétesse

    Pour t’offrir un avenir mirifique

    En te révélant la clé des rêves prophétiques

     

    Je me ferai femme.. enfin !!!

    Pour tout simplement  te murmurer

    Ce  « je t’aime » que tu as tant espéré.


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