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Par Chronique. le 19 Décembre 2009 à 19:18
Ma ville aujourd’hui s’est poudrée le nez
Telle une femme qui se maquille
Pour assister à une soirée
Elle s’est parée d’un masque
D’une robe sucre de glace
Prête à toutes les frasques
J’ai serpenté ses rues
Tels des rubans de tissus
Qui enroulent sa taille menue
Ses trottoirs sont encore blancs
Elle les protège de ses gants
Immaculés et scintillants.
J’entend frôler sous mes pas
Ses dessous chics en taffetas
Au contact de ses bas
Elle court en toute hâte
Vers la salle du grand bal
D’où résonnent ses petits pas
Dépêche-toi petite cendrillon
Profite et amuse-toi
Car j’entends déjà le carillon
De ceux qui nettoient
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Par Chronique. le 9 Décembre 2009 à 08:46
Carthage t’a vu naîtreParmi tous ces maîtres
Bithynie t’a vu mourir
Parmi tous ces ennemis
Entre ces deux rives
Coula le fleuve de ta vie
Qui fut très studieux
et des plus glorieux
A l’histoire d’Alexandre
Celui qu’on nomma le Grand
Sosylos t’appris naguerre
Tout l’Art de la guerre.
Tu fis à Hamilcar ton père
Trop tôt une promesse d’homme
Employer le feu et le fer
Pour briser le destin de Rome
Toi qui eu la faveur de Baal
Tu encerclas et assiègeas
Sagonte sous protectorat
Qui au grand dam capitula
Les foudres tu provoquasGuerre punique tu déclenchas
De Tessin à Trébie tu vainquis
Mais à Zama tu te rendis.
Politique tu fus, Exilé tu devins
Trahi D’Ephèse à Lybissa
Par nombre de souverains
A l’hiver tu te suicidas
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Par Chronique. le 9 Novembre 2009 à 19:48
Tu es racé et fougueux
Toi le pur-sang hargneux
Qui refuse de se laisser
par la bride harnacher
tu prends le mors aux dents
beaucoup trop d’oppression
te cabres devant l’excitation
tu gonfles la panse
refusant tout compromis
Non !! nulle selle ne te sera mise
Frappant le sol du sabot
Trépignant dans l’enclos
Tu pars soudain au galop
traçant cette poussière
qui se colle à ta crinière
tu es né, vivras et mourras
dans ces immensités là
car aucunes barrières
aussi hautes soient-elles
ne peuvent te retenir prisonnier
très longtemps loin de ton Djebel.
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Par Chronique. le 30 Octobre 2009 à 19:02
Hier soir, allongé dans ton lit
Tu t’es penché vers moi
Tu m’as délicatement extirpé de mon sommeil
En me disant combien c’était bon de m’avoir
Tu m’as fait rouler entre tes doigts experts,
Et ton regard en disait long sur ton désir
Tu as pressé tes lèvres tout contre mon corps
Humant mon parfum avec avidité, les yeux fermés
Tout semblait irréel, volupté et plaisir
Je me consumais sous tes pressions répétées
Je pouvais entendre le rythme de ta respiration
Ton envie est devenue plus grande
Et tout mon corps s’est mis à irradier
Dans un ultime et frénétique effort
Tu as émis un râle de bonheur intense
Puis j’ai eu froid
Alors tu m’as repoussé car tu ne pouvais plus rien tirer de moi.
Ce matin quand je me suis réveillée
Je me suis retrouvée avec d’autres
Qui comme moi avaient été allumées un soir
Et qui ont fini dans le cendrier
Auteur : Une cigarette abandonnée.
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