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Quand je suis rentrée, il était dans la cuisine. Il m’a surpris, je ne m’attendais pas à sa visite. Une sorte de cadeau qui vous tombe du ciel sans crier gare. Cela fait des mois que je ne l’avais pas revu. Ses départs comme ses retours sont toujours surprenants. Un avant, un après qui ravivent les plaisirs. Nous nous sommes regardés droit dans les yeux, pas un mot, nous avons échangé. Je me suis avancée un peu hésitante, lui non !!! sûr de lui, de l’attraction qu’il a sur moi. Je me suis mise à le dévisager pour percer ce mystère de l’entre deux mais il ne laisse rien paraître. Je lui souris pour acquiescer sa venue. Il n’a pas changé, toujours aussi séduisant, toujours aussi…. Comment dire…attirant… Oui attirant c’est le mot juste. Il porte comme à l’accoutumé ce manteau indémodable et tellement reconnaissable. Je sens virevolter les effluves de son parfum…un parfum viril qui met en émoi tous mes sens. C’est bien lui, il sait que je l’adore celui-ci, il veut à nouveau me séduire, me reconquérir. Je le frôle, il me tend les bras. J’hésite à m’y blottir. Pas que je ne veuille pas mais c’est encore trop tôt. Je veux prendre mon temps, pouvoir savourer cet instant, l’immortaliser car demain, peut-être, sûrement, il disparaîtra à nouveau de mon existence, englouti comme ces navires le sont par une mer déchaînée.
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La sonnerie de mon téléphone retentit et m’extirpe de ma bulle. C’est ma belle-sœur. Elle m’appelle pour me demander si j’ai vu le gâteau aux 3 Chocolats sur la table……… Oh que oui !!!! Je l’ai vu………………………………………. On dit que la gourmandise est un vilain défaut….. Alors comprenez-moi que je ne veuille vous infliger cette torture……………. Je vais me sacrifier ………si, si…….certainement que je souffre grave.
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A mon Ami Marc de Metz
Ne me blâme point Ami
Car tel doit se dérouler nos vies
Je sais combien tu attends sa venue
Combien mes blancs fatiguent ta vue
Mais sache que nulle intention pour moi
D’entraver son avènement en ce mois
Ne me rejette point Ami
Cette terre je n’ai fait que l’endormir
Pour qu’en ce jour il parfume l’air
De ces notes fleuries en parterres
Pour qu’il tapisse enfin ton horizon
De cette multitude de verts passion.
Je te sais être mon Ami
Que plaisir d’ailleurs tu as pris
En ma compagnie prendre des photos
En sillonnant cette ville le matin très tôt
Tout comme tu as aimé les partager
En les diffusant à bon nombre d’usagers.
Je me sais être Ton Ami
Qu’entre nous rien n’est fini
Que ta supplique n’est point vaine
Sache qu’elle est devenue mienne
J’aspire à mon tour dormir enfin
Car ma tache touche à sa fin
Chut !!! N'entends-tu point d'ici
Ecoute la terre parler au semis
Celui que tu écris en majuscule
Est à l’orée de mon crépuscule
Je me réjouis de lui céder ma place
Je me sais être au mois de mars.
Ton Ami l'Hiver.
P.S : Je te sais craindre mon retour.
Que de toutes ces saisons ...penses-tu que j'en sois le maître ?
Je suis aussi tributaire de la négligence des hommes
Quant au Vent je n'ai point de pouvoir sur lui.
Texte inspiré par un très beau poème écrit par mon ami Marc que je vous
invite à aller lire en cliquant doucement sur ce lien Marc de Metz
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