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JE ME SOUVIENS............
Je me souviens
Quand volontiers vous vous adossiez
Tout contre moi pour déposer
Sur mes lattes de bois
Un fardeau trop lourd à porter
Qu’à la belle saison
Bon nombre d’amoureux, jeunes ou vieux
Prenaient possession de mon alcôve
Pour chuchoter des mots que seul le cœur
Est en droit d’entendre.
Qu’à heure tardive
Vous veniez faire une pause hâtive
Pour vous vider l’esprit
En écoutant ces notes sans bruit
Que l’on nomme silence.
Mais saviez-vous
qu’en mémoire j’ai gardé
l’objet de nos rendez-vous
Que vos pleurs, vos joies, vos espoirs
Dans mon esprit se sont imprégnés
N’oubliez pas
Qu'en apparence inanimémon corps fut parfois scarifié
sans qu’il m’eut été donné de vous dire
combien ces lames me faisaient souffrir
Aujourd’hui je me sens un peu seul
Noyé sous cette poussière d’hiver
Mais en paix je suis de me reposer
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Commentaires
4chroniqueDimanche 17 Janvier 2010 à 20:57Très beau "prélude" qui "sonate" fort bien. Merci à toi d'être venu déposer au pied de ce banc ces quelques rimes si harmonieuses en guise d'hommage à qu'il a été, est et sera. Merci!!RépondreUn banc en hiver sous la neige devient portée
Sur cette portée j'écris une musique murmurée
Elle est celle de mes envies secrètes d'été
J’accepte le savoir pendant jours rudes déserté
Bientôt d'autres grâce à lui repartiront reposées
@micalement, Marc de MetzWouahhh !!!! Merci beaucoup pour ton commentaire. et je suis ravie qu'il ait pu te plaire.
@u plaisir de te lire.Je mesure de plus en plus tout ce qui peut nous être commun dans ce qui ne peut être que notre sensibilité et système de pensées… Je le fais un peu plus en te découvrant aimer écrire sur le thème du banc solitaire… Je ne peux là m’interdire de nous trouver bien des « trucs » en commun… Cela me touche sans, pas un instant, me déstabiliser, bien au contraire. Tes mots sont absolument magnifiques et talentueux. @mitié de Metz, Marc.
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