Il y a si longtemps.....que je ne compte plus les années, que  nos destins se sont croisés. Un amour de jeunesse qui perdure……… ce n’est pas commun……….. Mais nous deux nous avons toujours su. Je n’étais à l’époque qu’une petite fille quand je t’ai vu  la toute première fois dans la cour du voisin.  D’ailleurs, toutes les années qui suivirent, tu revenais à la même période pour y passer les vacances d’hiver. C’est là que j’ai appris de toi la patience car il m’en a fallu pour attendre tes retours. Je me souviens de tes yeux si noirs qui aujourd’hui encore me procurent ce petit frisson lorsque ton regard se pose sur moi. Nous avons vécu ensemble les bons comme les mauvais moments mais nous n’avons jamais mis en doute l’Amour inconditionnel qui nous uni. Combien de tempêtes avons-nous traversées ? Combien d’obstacles avons-nous surmontés ? Combien de regards glacials  avons-nous croisés ?  Mais c’est sans compter tous ces instants de bonheur qui se sont figés dans nos cœurs. Des moments féériques où autour de nous le monde brillait de mille feux, où autour de nous les chants réchauffaient nos âmes. Nous étions et sommes toujours transpercés par cette magie. Ce qui m’a séduit c’est ton aspect débonnaire et ce don particulier que tu as avec les enfants. Aujourd’hui encore, je les entends rire dès que tu pointes ton nez. Ils aiment être en ta compagnie et  façonner ces boules de neiges qui immanquablement te sont destinées………Te souviens-tu de ce jour où tu as fait irruption dans ma cour. Tu grelottais tellement que je t’ai offert mes gants et mon cache-nez.  Malgré le froid intense, Je me suis assisse près de toi et tous deux nous avons laissé vagabonder nos esprits tels ces flocons de neige balayés par le vent. J’ai compris ce jour là que nous allions faire un bout de chemin ensemble. Certains disaient que notre Amour serait éphémère, qu’il fondrait comme neige au soleil. Aujourd’hui je sais qu’il n’en est rien………………… Il est tout simplement le phénix de l’hiver.

↓ suivez les flêches que je vous le présente.
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↓ eh bien quoi  ?? C'est lui l'Amour de ma jeunesse.

Ma ville aujourd’hui s’est poudrée le nez

Telle une femme qui se maquille

Pour assister à une soirée

Elle s’est parée d’un masque

D’une robe sucre de glace

Prête à toutes les frasques

J’ai serpenté ses rues

Tels des rubans de tissus

Qui enroulent sa taille menue

Ses trottoirs sont encore blancs

Elle les protège de ses gants

Immaculés et scintillants.

J’entend frôler sous mes pas

Ses dessous chics en taffetas

Au contact de ses bas

Elle court en toute hâte

Vers la salle du grand bal

D’où résonnent ses petits pas

Dépêche-toi petite cendrillon

Profite et amuse-toi

Car j’entends déjà le carillon

De ceux qui nettoient

L’EGOÏSME EST UN PARADOXE CAR C’EST LE SEUL DEFAUT QUE L HOMME PEUT PARTAGER
 AVEC LUI-MEME  (Chronique)

Il en est de la pointe de l'esprit comme d'un crayon, il faut recommencer à le tailler sans cesse

(Charles-Augustin Sainte-Beuve)