• On s'étonne trop de ce qu'on voit rarement et pas assez de ce qu'on voit tous les jours.......................... Madame de Genlis

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  • Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé.

    (Albert Einstein)


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  • Aujourd'hui, je ne ferai ni poême, ni texte.............. Seulement écrire cette phrase que mon père m'a dit hier avant de partir à l'hôpital.

    "Il ne fait pas bon de vieillir surtout si on veut rester jeune".


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  • Aujourd’hui, j’ai décidé de rendre visite à ma ville. Un besoin irrésistible de prendre l’air. Je me suis donc retrouvée arpentant ses rues en prenant soin de ne pas glisser sur les feuilles mortes que le vent a parsemé ici et là. Malheureusement, elles ne pourront pas achever leur cycle, à savoir ensemencer à nouveau cette terre car tout n’est que macadam. Mais je connais un endroit non loin de là qu’on leur a laissé comme une sorte de réserve ………. J’aime m’y promener… ce sont les anciens remparts de la ville non loin des portes de Paris.

    Mais mon chemin est tout autre car je dois passer à la poste déposer cette enveloppe à bulles qui protège le dernier dvd de Star Trek qu’une ebayeuse s’est offerte pour Noël. Pour une fois le lieu est désert mais je n’irais pas au guichet car la machine et moi sommes devenues amies. Elle me préserve des attentes interminables lorsque les clients se sont tous donnés le mot pour s’y agglutiner. Il m’a suffit de lui caresser l’écran pour qu’elle me délivre le sésame tant espéré. La vignette collée, je ressors du bâtiment pour déposer dans la fente du mur le cadeau tant convoité.

    Je me retrouve donc face au marché car nous sommes mardi et
     Marché il y a ……..il est un peu moins bruyant qu’a l’accoutumé mais il fait froid et l’air humide les a forcé à s’emmitoufler dans les doudounes les obligeant  à se parler dernière le col d’un gros pull ou d’un cache-nez qu’on aurait enroulé plusieurs fois pour s’assurer qu’il tienne.

    J’empreinte donc la rue principale bordée de chaque coté d’une multitude d’étales qui ont été posés là sans ordre précis comme pour mieux nous ravir. Je m’engouffre donc et commence à slalomer entre les marcheurs, les badauds, ceux qui achètent, ceux qui regardent, ce qui tâtent et ceux qui discutent le bout de gras. J’enfile les étales comme j’enfile des perles à la recherche de celui qui m’interpellera.

    Les odeurs semblent avoir décidé d’hiberner et cela me manque. A part sentir ce caramel que le vendeur de Pommes d’Api a laissé bruler car trop occupé à papoter. Je vais donc plus loin en quête de sensations olfactives …..Le maraîcher devrait  pouvoir m’aider… mais non !!  et le primeur !! lui encore moins……….. D’ailleurs ne sont ce pas là des  bananes à califourchon sur leur emballage qui n'attendent que le vendeur ai le dos tourné pour s’éclipser et retourner dans les pays chauds. L’air est frisquet et tout ce petit monde semble entamer à l’unisson cette danse qui consiste à se frotter les mains et  à sautiller sur place. Même les masques d’une Afrique lointaine n’opèrent pas de magie……………Je suis à nouveau en quête …de couleurs cette fois-ci mais force est de reconnaitre que ce Marché est tout aussi frileux de ce coté là. Il ne m’offre que des dégradés de noir et de marron…..beaucoup trop pauvre pour moi qui aime les couleurs de l’arc en ciel………..je poursuis donc mon voyage, je suis pas loin de la fontaine car j’entends les jets d’eaux murmurés une petite musique tel le froissement d’une étoffe trop précieuse dont on limiterait la manipulation.

    Je m’aperçois que j’ai fait le tour de la place et les Dieux ont eu pitié de moi car planqué à l’écart,le marchand d herbes aromatiques m’offre une palette de senteurs que le froid n’a pu contenir. Je ralentis donc et hume de satisfaction thym, lauriers, sauge qui me transportent dans une autre dimension.

    Je dois me résoudre à quitter ce lieu car il est l’heure que je rentre et à nouveau je reprends le bâton du pèlerin pour m’ouvrir un passage sur ces trottoirs encombrés par l’automne. Je longe les rues les unes après les autres et me retrouve devant mon ancien lycée. Mais personnes dans la cour car tous sont bien assis à écouter, assimiler, à se faire une idée ou pas de ce qu’ils apprennent. Je ne suis plus très loin de l’appartement…… Je sors hâtivement du sac le badge pour ouvrir la porte de l’immeuble et monte quatre à quatre les marches. Je me  retrouve enfonçant la clé dans la serrure. A peine la porte ouverte que je suis happée par la chaleur ambiante. Je retire en grand hâte mon manteau et pose  mon sac que déjà mes pas m’entrainent vers le bureau……….

    Je réactive l’ordinateur qui est en veille et commence à tapoter allègrement sur le clavier. Mon écran ne tarde pas à suivre le  mouvement……………..

     

    "Aujourd’hui j’ai décidé de rendre visite à ma ville..................

     

     

     

     


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  • Tu es racé et fougueux

    Toi le pur-sang hargneux

    Qui refuse de se laisser

    par la bride harnacher

    tu prends le mors aux dents

    beaucoup  trop d’oppression

    te cabres devant l’excitation

    tu  gonfles la panse

    refusant tout compromis

    Non !!  nulle selle ne te sera mise

    Frappant le sol du sabot

    Trépignant dans l’enclos

    Tu pars soudain au galop

    traçant cette poussière

    qui se colle à ta crinière

    tu es né, vivras et mourras

    dans ces immensités là

    car aucunes barrières

    aussi hautes soient-elles

    ne peuvent te retenir prisonnier

    très longtemps loin de ton Djebel.


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