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Ma ville aujourd’hui s’est poudrée le nez
Telle une femme qui se maquille
Pour assister à une soirée
Elle s’est parée d’un masque
D’une robe sucre de glace
Prête à toutes les frasques
J’ai serpenté ses rues
Tels des rubans de tissus
Qui enroulent sa taille menue
Ses trottoirs sont encore blancs
Elle les protège de ses gants
Immaculés et scintillants.
J’entend frôler sous mes pas
Ses dessous chics en taffetas
Au contact de ses bas
Elle court en toute hâte
Vers la salle du grand bal
D’où résonnent ses petits pas
Dépêche-toi petite cendrillon
Profite et amuse-toi
Car j’entends déjà le carillon
De ceux qui nettoient
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L’EGOÏSME EST UN PARADOXE CAR C’EST LE SEUL DEFAUT QUE L HOMME PEUT PARTAGER
AVEC LUI-MEME (Chronique)
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Il en est de la pointe de l'esprit comme d'un crayon, il faut recommencer à le tailler sans cesse
(Charles-Augustin Sainte-Beuve)
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Carthage t’a vu naîtreParmi tous ces maîtres
Bithynie t’a vu mourir
Parmi tous ces ennemis
Entre ces deux rives
Coula le fleuve de ta vie
Qui fut très studieux
et des plus glorieux
A l’histoire d’Alexandre
Celui qu’on nomma le Grand
Sosylos t’appris naguerre
Tout l’Art de la guerre.
Tu fis à Hamilcar ton père
Trop tôt une promesse d’homme
Employer le feu et le fer
Pour briser le destin de Rome
Toi qui eu la faveur de Baal
Tu encerclas et assiègeas
Sagonte sous protectorat
Qui au grand dam capitula
Les foudres tu provoquasGuerre punique tu déclenchas
De Tessin à Trébie tu vainquis
Mais à Zama tu te rendis.
Politique tu fus, Exilé tu devins
Trahi D’Ephèse à Lybissa
Par nombre de souverains
A l’hiver tu te suicidas
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