• HUMOUR - 3


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    Un jeune noble, très épris d’une jeune femme snob, se rendit, accompagné de sa sœur, dans une boutique d’articles féminins pour acheter une très jolie paire de gants et l’envoyer à sa dulcinée. Sa sœur en profita pour s’offrir des dessous de laine (c’était un hiver britannique type). Mais voilà que, par malheur, la vendeuse se trompa, et c’est le paquet contenant les dessous qui fut expédié à Belgrave Square, à l’adresse de la destinataire des gants. L’erreur aurait pu être rattrapée, si l’envoi n’avait été accompagné d’une lettre. (Faits relatés par l’écrivain anglais J.J.R. TOLKIEN 1892-1973)

     

    Chère Velma,

    Ce modeste cadeau est juste pour te dire que je n’ai pas oublié ton anniversaire. Je ne les ai pas choisis en pensant que tu en avais besoin, ou que tu n’avais pas l’habitude d’en porter, ou encore parce que nous sortons ensemble le soir. N’aurait été  ma sœur, je les aurais choisis plus longs ; mais elle a prétendu que tu les portais courts, avec un seul bouton. Ils sont d’une couleur très fragile, je sais, mais la vendeuse m’en a montré qui avaient été portés pendant trois semaines, et ils n’avaient pas de tache. Comme j’aurais aimé être là pour te les enfiler pour la première fois !

    C’est sûr, beaucoup d’autres mains d’hommes les frôleront avant que je n’aie la possibilité de te revoir, j’espère du moins que tu penseras à moi chaque fois que tu les mettras. J’ai demandé à la vendeuse de les essayer, ils faisaient beaucoup d’effet sur elle. Je ne connais pas ta taille exacte, mais je pense être en mesure de juger mieux que quiconque. La première fois que tu les mettras, mets un peu de talc à l’intérieur, ils glisseront mieux et, quand tu les ôteras, souffle dedans avant de les remettre, car ils seront certainement un peu moites. En espérant que tu les accepteras de tout cœur, comme je te les offre, et que tu les porteras au bal vendredi soir, je t’envoie toute mon affection.

                       

                                                                                                                John.



    P.S : Pense, je t’en supplie, au nombre de fois où je les baiserai au cours de l’année prochaine.

     

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  • Commentaires

    3
    Lundi 8 Février 2010 à 18:26
      Ne seriez-vous pas en train de m'avouer cher Sillius Cyrano que vous aimez aussi les oiseaux qu'il vous faille préférer le garder pour qu'il leur serve de perchoir. Mais je ne peux que m'incliner de votre gout immodéré pour la nature. Par contre je vous invite à la prudence si l'envie de vous incliner se faisait sentir......... il se peut que vous truffiez le bithume.

    Rassurez moi .... fumez-vous ? 

    Bonne soirée
    Chronique
    2
    Lundi 8 Février 2010 à 13:59

    Bonjour Kamel

    Je crains fort que le destin de ces 2 personnes était déjà "ganté" depuis le début.

    Agréable Journée
    @micalement
    Chronique

    1
    Dimanche 7 Février 2010 à 20:32
    Bonsoir chronique !

    Pauvre Velma ! Ou plutôt, c'est ce pauvre amoureux qui serait à plaindre...Lol
    Ce passage lui amènera les foudres de la jolie Velma !

    "...quand tu les ôteras, souffle dedans avant de les remettre, car ils seront certainement un peu moites."

    Lui, qui pensait bien faire !
    Et ce "PS" ? Que va-t-il faire pour sauver sa peau maintenant ?! Hihihi...

    Merci du partage !

    Bises.Kamel

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