• Vélo 2a


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    Un très beau commentaire reçu hier de Marc de Metz 

    que je vous offre en partage......

     

    metz crepuscules a

     

     

     


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  • danse des parapluies

     

     

     


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  • Vortex Cavern IIb


    Souvenez-vous…..je vous ai reçu comme on accueille des amis. Je vous ai offert mes richesses en offrande. J’ai cru que vous auriez la sagesse d’avoir des retenues. J’ai cru que le partage se ferait comme au temps de vos ancêtres qui savaient respecter la nature.

    Mais vous m’avez tout pris sans vergogne. Vous m’avez souillé en surface de ces encres carburées que même un peintre se refuserait à utiliser pour ses lavis. Vous avez déposé au fond de mes abysses des déchets comme on rempli une poubelle. Vous avez réduit nombre de mes habitants à fuir leur habitacle. Vous les avez poursuivis sans relâche, les laissant agonisants sur mes rivages et vous en avez anéantis bon nombre d’autres. Vous avez pollué l’atmosphère de produits innommables que mes glaces commencent à fondre. Votre cupidité n’a d’égal que votre snobisme. Il ne vous suffit plus d’appauvrir mes fonds marins, de faire mourir mes bancs de coraux, maintenant vous découpez ma banquise pour remplir vos bouteilles de mon eau si pure, uniquement pour les revendre à prix d’or à cette race d’hommes qui n’a qu’un seul but…. se targuer en société d’en boire.

    Alors ne vous étonnez pas que je vous rende vos biens. Regardez vos plages… n’avez-vous point faim de ces galettes de pétrole bien épaisses et collantes. N’avez-vous point envie de vous baigner sans trop vous fatiguer à me rejoindre ? Permettez que je vienne à votre rencontre, que j’envahisse vos paillottes, que j’attaque vos falaises, que j’engloutisse vos îles. Permettez que je me déchaine sur vos bateaux, que je les ballotte comme de vulgaire fagots. Venez.. je vous invite à voir mes profondeurs  que vous avez souillé vous qui aimez aller dans ces musées où l’on raconte votre histoire. N’aimez vous pas regarder la mienne auquelle vous vous êtes acharnés à réduire à un dépotoir. Permettez que je me rue sur vos rivages, qu’à l’orée de vos embarcadères ma houle fasse des ravages, que je soulève mes vagues bien plus haut que vos immeubles dont vous vous plaisez à dire qu’ils sont les plus beaux. Regardez comme ils sont fragiles tels des fétus de paille devant mes déferlantes. Et là, je ne vous montre qu’une infime partie de mon pouvoir. N’avez-vous point encore perçu le changement que vous persistiez à nier votre responsabilité.

    Bientôt certains de mes courants seront si froids que vous comprendrez alors que votre façon de faire est révolue. Les seuls survivants que je m’honore de ne point blesser se sont ceux, vous les « civilisés », que vous appelez avec arrogance « les primitifs » Ils vous sont supérieurs en tout. Ils n’ont point besoin de posséder à outrance, ils n’ont point besoin de convoiter, ils sont l’accord parfait avec la nature dont je fais partie……

    Inutile de me fuir humains !!! Où que vous soyez, je serai… car il est un temps où vous ne pourrez m’échapper…..c’est celui où je reprendrai mes droits et ce temps là est arrivé……


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  • cohdra 100 8455

    Comme il me plairait de m’asseoir dans votre atelier

    Pour vous contempler dans l’œuvre de votre métier

    Silencieuse, je resterai à vous observer

    Sans que ma présence puisse vous déranger

    Me concentrer uniquement sur vos pensées

    Celles d’où naissent du néant toutes vos idées

    Y percevoir l’ombre d’un instant cette lumière

    Qui ravit tous ceux qui savent qu’il y a matière

    Vous regarder poser sur le papier une esquisse

    A peine visible, à peine marquée mais si lisse

    Que rien ne peut heurter l’ébauche qui se dessine

    Que rien ne peut perturber le futur qui se devine

    Voir dans la forme la naissance de la matrice

    En faisant fi à tous ces moindres caprices

    Observer vos mains toucher,  palper, sentir

    Percevoir  dans ce carton son ultime devenir

    A nouveau tracer, couper,  coller, assembler

    Ecouter la matière soupirer, s’étirer, se froisser

    Se plier tel un roseau qu’on invite à se courber

    Aucun geste brusque seulement l’unique volonté

    De participer à la transformation tout en beauté

    Ressentir l’espace d’un instant à travers vous

    Tout le plaisir, toute l’émotion, toute la passion

    De créer, d’innover, de donner vie à ce carton


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